Je sais pas vous, mais autrefois, quand on me parlait de groupes de soutien, je pensais spontanément aux alcooliques anonymes (un peu à la sauce de Kevin Pearson dans This is us).

Je pensais à toutes ces réunions pour des gens qui ont des problèmes, et ça me faisait plutôt fuir….

Jusqu’au jour où j’ai mis les pieds à une réunion proposée par une association locale sur le thème du haut potentiel.

Ils ont bien fait les choses, puisque l’idée, c’était de réunir des enfants à haut potentiel pour les faire travailler sur les émotions – tout en proposant un café aux mamans (pas de papas ce jour-là) autour d’une table pas très loin.

Et bien, que vous dire…

Ce fut juste…. Une découverte. Un renversement de paradigmes. Un séisme dans ma petite vie de maman.

Moi qui me sentais submergée par la parentalité, ce jour-là a tout changé.

Pour l’anecdote : la bénévole en charge d’animer le café avait préparé comme une trame à suivre…

Qu’elle n’a jamais sortie !

Et pour cause.

On s’est chargées seules de trouver les sujets de connivence, l’empathie réciproque, les fous rires autour de nos VDZ (« vie de zèbres »)…  Et en bons hpi, ça a fusé à mille à l’heure… On s’est partagé remèdes, conseils, trucs et astuces pour tenter de résoudre les problèmes de sommeil, de socialisation difficile, d’alimentation lente, de communication musclée avec l’école…

Bref.

Du bonheur en barre.

Comme si en bon touristes perdus dans un désert étranger et aride, nous nous retrouvions dans une oasis bourrée de soutien et de compréhension. Autant dire que cette oasis était aussi inespérée qu’inattendue !

A tel point, qu’à un moment donné, ce sont nos enfants qui se sont mis à nous « yeuter » de loin, avec l’air de se demander quelle mouche avait pu nous piquer.

Autant dire qu’on a remis cela régulièrement tout au long de l’année. Et que depuis, notre groupe whatsapp carbure à chaque fois que nous en avons besoin. Une question par-ci, l’envie d’un pique-nique par-là, des bons plans en voici en voilà….

• Plus de détresse sans issue après la tempête émotionnelle de notre enfant…
• Plus de sentiment d’isolement (qui jusqu’ici laissait bien trop de place à notre petite voix intérieure qui nous martèle sans arrêt qu’on fait fausse route…)
• Plus d’impression d’anormalité induite par nos voisins qui eux ont des « enfants tout à fait normaux ».

Pourtant…

Vous m’auriez suggéré un jour d’aller à un groupe de soutien, j’aurais été sceptique. Sans l’ombre d’un doute. Et peut-être bien aussi que je vous aurais ri gentiment au nez. Non pas en pensant que vous étiez bête. Mais juste que vous ne me connaissiez pas très bien.

Mais ce que j’ai ressenti ce jour-là m’a profondément bouleversée.

Lorsque nous avons partagé nos expériences, j’ai réalisé à quel point j’avais besoin de ce soutien émotionnel.

Avant cette réunion, je me sentais seule dans ma différence, mais après, j’avais enfin trouvé ma tribu. Même si je ne savais pas que je la cherchais.

Que c’est bon d’échanger avec des personnes câblées comme nous. Qui nous donnent l’impression d’être sur la même planète. Qui ne roulent pas les yeux en arrière quand on leur fait part de nos problèmes ou qui ne froncent pas des sourcils car elles ne comprennent absolument rien à ce qu’on leur dit.  Que c’est bon de rire ensemble, voire de pleurer ensemble, de se plaindre ou d’étaler nos fiertés qui de manière surprenante sont toujours bien accueillies !

Et vous, concrètement, vous en êtes où vous ?

Voici quelques billes de réflexion si le sujet vous a donné envie d’aller plus loin…

Maman HP : pourquoi est-ce encore plus important pour vous de rencontrer d’autres mamans câblées comme vous ?

« Quand on devient maman, ça change la vie ». Dieu sait comme cette phrase m’a énervée lorsque j’étais enceinte de ma première. Mais Dieu sait que c’est vrai !

Toutes les mamans convergent sur ce point.

Mais être maman à haut potentiel, j’ai quand même l’impression que ça monte le niveau d’un cran. Ça a vraiment un petit quelque chose de spécial !

C’est comme jouer avec des cartes différentes dans ce grand jeu de la parentalité.

En gros, vous apportez une touche unique à l’expérience parentale grâce à vos caractéristiques cognitives et émotionnelles particulières.

Vous détenez quelques-unes des cartes bonus :

• le sens aigu de la créativité,
• une intensité émotionnelle,
• une sensibilité particulière aux relations interpersonnelles.
• une soif de connaissances

Et tous ces atouts influencent votre manière d’aborder la parentalité d’une manière tout à fait particulière.

Or, ces cartes, quand on ne sait pas les jouer, et bien elles restent dans nos mains. Et nous encombrent plus qu’autre chose.

Et si vous découvriez comment elles peuvent rendre votre aventure parentale encore plus riche et pleine de belles surprises ?

1^èr atout – Votre sensibilité émotionnelle :

En quoi ça vous sert ?

Imaginez les émotions comme des couleurs.

En tant que zèbres, vous pouvez en percevoir les nuances les plus subtiles.

Cadeau ou fardeau ?

Quand votre enfant sourit, tout votre monde s’illumine.

Quand il souffre, un éclair de douleur vous frappe à l’intérieur.

Car oui, votre sensibilité émotionnelle est plus prononcée que la moyenne. Qu’il s’agisse de vos propres émotions ou de celles des autres soit dit en passant (et donc celles de vos enfants aussi).

Pour détecter rapidement ce qui se passe vous êtes championne. Et ça c’est une vraie force. Même quand vous percevez que votre petit dernier est contrarié alors qu’il essaie de le cacher…

Les défis que ça vous impose :

Mais là où le bât blesse, c’est souvent dans vos réactions.

Un chouïa trop intenses ou trop rapides non ?

Quand ma fille m’a dit qu’un insecte était allé se loger dans le creux de son canal auditif, elle était au bord de l’apoplexie. Vous n’imaginerez pas un seul instant l’intensité de ma réaction. La pédale émotionnelle s’est enclenchée en un claquement de doigt, un peu plus vite d’ailleurs que ma pédale rationnelle. Heureusement le papa était là.

L’oreille va bien, l’insecte un peu moins.

Bref, pour dire que mon empathie m’a propulsée au-delà de ce que j’aurais aimé. Et c’est cette dimension que je travaille à maîtriser… Devant la tristesse ou la détresse de mes enfants, je suis dans l’empathie instantanément. Je passe en mode « secours d’urgence ». Mais cette sensibilité a son revers.

Repensez à la dernière fois que votre enfant a piqué une colère. N’avez-vous pas été trop réactive ? Votre réponse émotionnelle n’a-t-elle pas été trop intense ?

Pour résumer, vos capteurs pour percevoir les besoins émotionnels de vos enfants sont ultra-perfectionnés. Mais cette sensibilité peut vous affecter lorsqu’il y a des émotions négatives ou conflictuelles. Vous pouvez peiner à gérer la situation de manière calme et rationnelle.

Votre superpuissance est un vrai défi à relever : ne vous laissez pas submerger émotionnellement par votre réactivité excessive lors des moments difficiles.

Domptez cet atout d’exception pour gagner de nombreux points dans le jeu de la parentalité !

Mais seul, allez-vous y arriver ?

2ème atout – Votre créativité :

En quoi ça vous sert ?

Vous avez une manière unique de voir le monde et d’aborder les problèmes.

Vous avez aussi une manière unique d’interagir avec vos enfants.

Votre créativité, c’est cette lueur intérieure qui éclaire sans discontinuité votre parcours parental.

Vous en doutez ? Laissez-moi vous rappeler :

• Vous devez résoudre un problème, un puzzle complexe, ou une difficulté avec votre enfant ? Vous avez cette capacité exceptionnelle à trouver des solutions inattendues, à voir les pièces du puzzle sous un nouvel angle, et à transformer chaque difficulté en une opportunité d’apprentissage.
• Vous pouvez penser aussi à ces moments où vous inventez des histoires envoûtantes pour aider votre enfant à s’endormir. Où vous transformez une simple promenade en une véritable aventure. Où vous créez des activités ludiques à partir de rien. Vous savez apporter de la magie dans les moments ordinaires de la vie quotidienne. Et cela ne vos coûte pas vraiment d’efforts. Votre victoire :  voir vos enfants émerveillés et leur transmettre cette petite touche de féérie.
• Vous ne comprenez pas pourquoi les leçons de l’instit’ ressemblent en rien aux milles idées que vous avez pour encourager la curiosité de votre enfant (et des autres aussi, vous êtes plutôt du genre généreuse). Vous avez déjà pensé à des ressources éducatives originales pour encourager les apprentissages. Lorsqu’il vous arrive d’éduquer vos enfants, cela ressemble à de la permaculture. Vous ne suivez pas simplement un chemin tout tracé. Vous plantez des graines d’apprentissage dans un sol fertile et laissez vos enfants pousser comme de très jolies fleurs !

Un bel et fort atout donc.

Car votre créativité n’est pas limitée à l’éducation de vos enfants, elle imprègne toutes les facettes de votre vie. Vous pouvez imaginer des solutions innovantes pour l’organisation de votre quotidien, trouver des idées originales pour pimenter votre vie de tous les jours, et apporter une touche artistique à la préparation des repas.

Cette créativité vous donne une belle carte à jouer en tant que mère à haut potentiel. Cela vous distingue et enrichit votre expérience de la parentalité d’une manière exceptionnelle.  

Mais quand vous séchez à trouver un moyen créatifs pour gérer le stress parental… le plus simple ne serait pas d’échanger avec d’autres zèbres ? Car je crois que vos voisins vous donneront des pistes bien plus conventionnels. (Et quelque chose me dit que vous n’appliquerez pas leurs conseils).

Les défis que ça vous impose

Lorsque les méthodes traditionnelles s’imposent à vous, c’est là que ça coince. Celles de la société, ou de l’école par exemple.

Ça peut même parfois menacer de vous rendre folle.

Vous vous sentez en décalage avec les normes éducatives conventionnelles car votre approche innovante vous paraît bien plus juste.

Vous acceptez de suivre un chemin, mais parfois vous vous autorisez quand même à penser hors des sentiers battus.

Un peu comme un Van Gogh qui a vécu en rupture avec les conventions artistiques de son époque. Les couleurs vives, ses coups de pinceaux audacieux et son utilisation de la lumière et de l’ombre étaient considérés comme choquants et déconcertants pour les normes artistiques de l’époque. Surtout que son comportement parfois excentrique et son attitude passionnée l’ont marginalisé davantage.

Ça vous parle… mais ça ne vous tente vraimentpas de finir comme lui …

Votre créativité est un cadeau précieux pour vos enfants.

Vous les aidez à grandir de manière authentique et épanouissante.

C’est une force extraordinaire même si cela peut vous faire vous sentir différente de ceux qui suivent des méthodes conventionnelles.

Donc parfois, vous préférez mettre un couvercle et étouffer un de vos plus beaux talents…

La situation serait-elle la même si vous pouviez échanger avec d’autres mamans qui vivent la même chose ?

3^ème atout – Votre soif de connaissances :

En quoi ça vous sert 

L’éducation de vos enfants est une quête continue.

Comme un renard à la sortie de sa tanière. Vous êtes à l’affut des nouveaux sujets, de nouvelles opportunités d’apprentissage, de nouvelles approches éducatives.

Votre bibliothèque regorge de livres sur le sujet. Vous avez découvert et adoré les « phases sensibles » de Montessori. Et lu jusqu’à la dernière page du « J’ai tout essayé » de Filliozat.

C’est pas compliqué, vous voulez juste offrir les meilleurs opportunité d’apprentissage possibles à vos loulous.

(D’ailleurs, pour certaines d’entre vous, vous avez même fait le choix de l’école à la maison).

Et avec internet, il y a de quoi expérimenter !

Les défis que ça vous impose

Certes, les progrès et les intérêts de vos enfants vous offrent un pseudo cadre, mais parfois, vous vous y perdez quand même !

Comment ne pas tomber dans la surcharge d’informations ? La surstimulation cognitive ? Le sentiment de confusion ? Et avec les multitudes d’opinions contradictoires et de méthodes différentes, c’est ultra compliqué de prendre une décision.

Et c’est là que l’anxiété et le doute vous frappent subrepticement.

Vous ne savez plus si vous faites des bons choix éducatifs. Et tout se complexifie…

Et pour enfoncer le clou, votre désir constant de sélectionner les meilleurs méthodes d’apprentissage peut vous isoler et entraîner des conflits avec votre entourage. Voire les enseignants qui, plus classiques, ne partagent et ne comprennent pas votre motivation à « faire mieux / différemment ».

Votre défi est donc bien de trouver l’équilibre entre ce que vous pouvez apporter à votre loulou et ce que l’environnement de votre enfant peut lui apprendre également.

Votre recherche de connaissances ne peut pas excéder ce que vous êtes réellement en capacité de mettre en œuvre.

Et comme il est difficile de tenir une position quand on est isolé… Si vous aviez de quoi échanger sur ce sujet avec d’autres mamans qui vous comprendraient… ne serait-ce pas plus facile ?

4^ème atout – Votre forte sensibilité aux relations interpersonnelles :

En quoi ça vous sert 

Vous avez un radar. Et vous vous en servez tous les jours. Dans chaque situation.

Sans même vous en rendre compte.

Vous savez, quand vous avez croisé l’enseignante de CE2 l’autre matin qui ouvrait la grille. Vous l’avez saluée, et elle vous a renvoyé votre bonjour. Mais pas comme d’habitude. Votre radar s’est activé, et derrière ce simple mot « bonjour », vous avez lu entre les lignes. Vous avez perçu un petit état de tension et immédiatement compris que l’équipe éducative avait un problème à régler. Pas la peine de vous l’expliquer deux fois, la moitié d’une vous a suffi à comprendre qu’il fallait vous effacer.

Avec les autres parents d’élèves aussi, dans la rue. Repensez à ces conversations en apparence légères qui révèlent des tensions sous-jacentes. Vous captez les frustrations, les malentendus, les agacements et les rivalités. Vous n’en comprenez pas les détails, mais assez pour ne pas creuser plus loin… Parfois vous préférez raser les murs pour vous tenir loin de ces ragots – embrouilles.

Vous ne savez pas où vous l’avez appris, mais c’est une compétence solidement chevillée en vous.

Et elle vous sert tout le temps.

Les défis que ça vous impose

Même si en tant que maman d’un petit surdoué, ça peut aussi vous jouer des tours.

(Déjà que vous pouvez vous sentir submergée par les enjeux et les préoccupations des autres. Mais ça c’est pas très grave.)

Ce qui peut vous poser vraiment problème, c’est quand ça vient court-circuiter votre besoin (primordial) de répondre aux besoins spécifiques de votre enfant.

Laissez-moi vous expliquer.

Il se plaint constamment de ne pas avoir de copains. Et c’est long d’attendre la 6ème. C’est triste de le voir seul. Et c’est injuste de penser qu’il est juste différent et qu’il en souffre.

Alors, parfois, vous voulez monter au créneau quand un autre camarade s’est moqué de lui. Vous vous sentez mal comprise par votre voisine qui n’intervient pas autant que vous voudriez auprès de son fils qui chahute votre loulou.

D’autres fois, vous vous sentez isolé des parents pourtant plutôt sympas qui ne comprennent pas les heures de doute et de souffrance que vous traversez. Eux pour qui la jungle scolaire = c’est normal, c’est la vie.

Vous vous retrouvez donc à jongler entre votre désir de préserver vos relations et votre envie profonde de tout envoyer bouler pour défendre les besoins de votre enfant. C’est le yo yo permanent. Vous détestez votre sourire de circonstance. Votre « manque de courage » qui en vrai est une preuve d’intelligence sociale. Vous ne savez pas quoi faire. Vous manquez d’idées, de ressources et de répartie. Et vous vous sentez seule. À porter ce fardeau sur vos épaules. Le pire, c’est quand c’est votre enfant qui vient vous rassurer en vous disant « t’inquiète maman, la primaire c’est bientôt finie… »

Arghhhhhh…

Donc une fois de plus, vous vous retrouvez à discuter entre vous et vous-même pour trouver la meilleure solution à prendre…

Mais ce n’est pas jouable en vrai.

Le problème est bien trop complexe…et vous êtes bien trop impliquée !

Vous vous êtes reconnu dans ces portraits ?

Peut-être plus dans l’un que dans l’autre ?

Non, dans tous ? Et bah bienvenue à bord, n’hésitez pas à venir m’en parler, je suis en « capacité » de vous comprendre !!!

Bon, donc…

Il est temps de passer aux astuces non ?

Sans surprise, une des solutions que j’aimerais vous proposer aujourd’hui, c’est bien de trouver votre petite tribu. Une tribu dans laquelle vous allez pouvoir échanger, et trouver des solutions à toutes les problématiques évoquées plus haut.

C’est en échangeant que vous allez pouvoir avancer sur ces sujets et transformer les défis que vous rencontrez en situations dans lesquelles vous brillerez. Ensemble. Et puis vous allez célébrer vos petites victoires et vos grandes avancées.

Et je vous le redis, les yeux dans les yeux, cela n’a pas de prix !

La liste des 10 bénéfices à rejoindre un groupe de parents HP

1 – Briser le sentiment de solitude.

Il n’y a pas beaucoup de zèbres, dans la population. A en croire les statistiques.

Ne faites pas comme Candide, ne vous fiez pas au hasard lorsqu’il faut trouver une aiguille dans une botte de foin. « Cultivez votre jardin » et allez à la rencontre des personnes qui manquent à votre constellation.

(Vous avez déjà été à l’étranger ? Y a rien à faire, quand dans les rues de New York vous avez entendu parler français, physiologiquement, ça vous a fait du bien. Et bien, avec les autres zèbres, c’est pareil. Votre corps se détendra peut-être aussi d’un coup J)

Et puis, arrêtez de croire que vous pouvez tout faire seul.

Ça sert à rien (en toute bienveillance bien sûr !)

2 – Le sentiment d’être (ENFIN) comprise.

Il n’y a rien de mieux que de partager des expériences similaires.

Quand j’ai compris, à la première réunion, que deux mamans autour de la table galéraient à faire manger leurs petits zèbres en moins d’une heure (comme moi), tout s’est éclairci.

Ce n’était donc pas moi le problème. Mais peut-être une caractéristique due au haut potentiel. Enfin une piste à explorer…

3 – Du soutien émotionnel

On peut pas faire semblant longtemps. Les émotions et nous, c’est pour la vie. L’avantage de ces groupes, c’est qu’ils offrent un espace sûr et un cadre précieux pour partager nos préoccupations et déposer nos émotions. Et une fois qu’on a pu les nommer et en parler avec bienveillance, et bien on ressort plus léger.

4 – Des échanges de stratégies efficaces

On ne gagne pas à tous les coups, mais souvent, on ressort quand même avec une ou deux pépites.

Pour gérer la frustration de son enfant. Le faire manger plus vite. L’aider à s’endormir. L’un des participants partagera avec enthousiasme ce qui a marché pour lui. A vous de piocher et d’essayer. Les solutions innovantes ne se trouvent pas à chaque coin de rue.

Mais ici, vous avez quand même plus de chances d’en trouver.

5 – Une réduction du stress parental

Vous savez que vous n’êtes plus seule et que vous pouvez glâner quelques astuces et conseils au besoin. Et bien, il ne vous en faut pas plus pour voir votre stress réduire drastiquement.

« Mise en perspective ». Tout simplement. Et oui, vous l’aviez oubliée, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qu’elle est importante celle-ci !

6 – De nouvelles amitiés

Vous n’y allez pas pour rencontrer votre nouvelle meilleure amie. Mais sur tout un groupe, il serait rare que vous n’accrochiez pas avec l’une ou l’autre des participantes.

Après, vous pouvez aussi juste profiter des bons moments de pique-nique ou de barbecue qui vont s’organiser. C’est toujours bon, une fois la glace brisée, de savoir qu’on va se revoir. Une perspective réjouissante même, vous verrez.

7 – Un accès à des experts

Si le groupe fonctionne bien, et prend une belle dynamique, rien ne vous empêche d’inviter des experts pour discuter de certains sujets. Vous accédez ainsi à un autre niveau de compréhension des problématiques HP et tout le monde y gagne !

8 – De l'inspiration et de la motivation

Les réussites mais aussi la façon de surmonter les échecs, les mises en perspectives et l’échange avec des parents d’enfants plus âgés peuvent vous inspirer et vous motiver à bloc.

Laissez-vous surprendre.

9 – Une bouffé d’air frais dans un monde malade

Le danger des écrans vous fait peur.

Le harcèlement est un sujet en vogue.

Les addictions …

et tout le reste vous font garder les yeux grands ouverts la nuit…

C’est bien avec d’autres parents haut potentiels qui se sentent concernés tout comme vous que vous pourrez aborder ces sujets. Vous pourrez discuter des meilleures stratégies pour encourager l’indépendance et la socialisation de vos enfants tout en veillant à leur sécurité.

Petit exemple : c’est une maman haut potentiel qui m’a conseillé de réduire la vitesse des dessins animés à 0,75 pour atténuer le sentiment d’excitation (musique et vitesse d’images). Bon, même si on ne regarde que très peu les dessins animés au final, quand j’ai essayé j’étais fan !

10 – Des super idées d’activités familiales.

Qui de mieux qu’un autre zèbre, avec sa créativité, et son imagination sans faille pour vous partager les activités qu’il met en place avec ses petits loulous.

Vous avez déjà glâné quelques infos auprès de vos voisins, mais à chaque fois il y a un petit truc qui vous manque. Alors que là, vous pouvez creuser les sujets en profondeur, ça ne choquera personne !

Petit bonus

Tous les bénéfices cités plus haut vont rebooster votre confiance en vous.

Vous allez aussi réaliser que surmonter votre appréhension de rejoindre un groupe de parents zèbres est une preuve de courage.

Et le courage, eh bien votre confiance en vous elle adore. Elle s’en nourrit même !!!

Donc oui, rejoindre un groupe paroles de parents hauts potentiels offre une multitude d’avantages, de la réduction de la sensation d’isolement à la création de liens significatifs avec d’autres parents qui comprennent votre parcours. Ces groupes sont des espaces précieux pour obtenir du soutien émotionnel, des conseils pratiques et des ressources pour enrichir votre expérience de parentalité. Pourquoi ne pas contribuer et y prendre votre part ?

Et là, je vous entends :

« Ok, Perrine, je suis convaincue, mais comment faire ? ».

Eh bien, voici la suite du menu :

Quelle tribu choisir ?

Il y a plusieurs façons d’intégrer un groupe de paroles de parents haut potentiel.

En présentiel (ce que je recommande) :

Premier réflexe :

• Certaines assos proposent des rencontres (comme l’AFEHP). Etant donné un maillage géographique assez inégal, le plus simple est de faire une recherche rapide sur internet pour trouver les réunions les plus proches de chez vous. Vous tapez « associations haut potentiel » pour brasser large et vous creusez.

Astuces zébrées :

• Pourquoi ne pas contacter les psys spécialisés dans le passage des tests et des accompagnements du haut potentiel pour leur demander éventuellement si d’autres parents auraient envie  de rencontrer d’autres familles. Dans un parc ou autour d’un pique-nique. Les lieux de jeux indoor peuvent aussi être une bonne alternative quand il fait mauvais, pour que les enfants jouent ensemble pendant que vous pouvez vous attabler et faire connaissance tranquillement.
• N’hésitez pas à vous rapprocher aussi de l’équipe pédagogique de votre école en expliquant votre besoin. Vous pouvez leur suggérer de laisser vos coordonnées à d’autres parents dans le même cas que vous. Les instits savent (ou parfois sentent) si d’autres familles partagent les mêmes problématiques. Cela vous permettra d’approcher d’autres parents d’enfants peut-être de classes différentes. Cerise sur le gâteau, votre lieu de résidence est déjà un point commun !
• Dernière petite astuce : j’ai appris avec le temps à ne pas hésiter à aborder des parents au parc ou dans des lieux de rencontres parents-enfants. Comme j’ai une façon assez peu conventionnelle de briser la glace (avec beaucoup d’humour) je parviens au bout d’un moment à sentir si ça va matcher. Et puis, suffit juste de parler d’endormissements difficiles, d’ennui à l’école et d’autres sujets spécifiques pour tâter le terrain. J’y ai fait de très belles rencontres !

En ligne

• Vous me voyez venir avec mes gros sabots, mais comment ne pas présenter la Zèbrerie. L’idée première de ce site était de créer à plus large échelle ce que j’avais trouvé ce fameux jour. Ce jour où j’ai compris que j’avais tant à y gagner de partager avec les autres zèbres. Certes, j’avais peur de m’enfermer dans une dynamique qui ne me ferait côtoyer que des hauts potentiels (et donc de perdre le lien avec les non hauts potentiels). Mais c’est tout l’inverse. Le fait de discuter avec des zèbres de temps à autres m’a permis de me ressourcer quand j’en avais besoin et d’aborder le reste du monde avec beaucoup plus de sérénité. D’où la Zèbrerie qui rime avec Ressourcerie. Comme il y a plusieurs façons de rentrer en contact avec cette communauté bienveillante et inspirante, laissez-moi un message sur hello@la-zebrerie.fr pour que je vous explique comment cela fonctionne.
• D’autres groupes en ligne, comme sur les réseaux sociaux existent. Beaucoup sur Facebook. Il y a aussi des sites de rencontres et j’en passe.
• Et, je pense que vous le faites déjà, mais si l’idée de rentrer en contact avec d’autres personnes que vous ne connaissez pas vous intimide de trop, vous pouvez aussi côtoyer certains hauts potentiels à travers leurs témoignages sur youtube, les blogs et compagnie. Ce sera en sens unique pour commencer, mais cela peut vraiment vous apporter du réconfort. Et sous les vidéos, il y a toujours des commentaires… peut-être pourriez-vous entrer en contact avec les personnes qui vous inspirent ?

Pour finir, n’oubliez pas : si un groupe ne vous inspire pas plus que cela, ne vous acharnez pas. Il y en a d’autres, prenez juste le temps de trouver chaussure à votre pied. C’est primordial. Sinon, vous risquez d’y trouver l’inverse de ce que vous êtes venu chercher. Et c’est vraiment pas le but !

Et vous, avez-vous déjà participé à un groupe de paroles ?

Allez-vous régulièrement à des rencontres organisées ? Lesquelles préférez-vous ?

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour partager votre ressenti. Cela inspirera certainement les nouveaux participants en herbe…

Merci

Perrine